La neuroscience reconnaît plusieurs catalyseurs [déclencheurs] qui peuvent influencer la formation d'habitudes.
Des signaux environnementaux tels que des lieux spécifiques, des personnes associées à une activité, des moments de la journée, etc. Par exemple, le fait de boire du café tous les matins dans la même tasse peut devenir un catalyseur pour commencer la journée.
Les récompenses et les conséquences, telles que les sentiments de satisfaction ou de plaisir associés à une activité. Par exemple, le fait de recevoir des compliments sur son apparence peut devenir un catalyseur pour se maquiller tous les jours.
Les routines et les schémas de pensée répétitifs qui peuvent renforcer l'association entre un catalyseur et une réponse habituelle. Par exemple, le fait de prendre un bain tous les soirs avant d'aller se coucher peut devenir une routine associée à la détente.
Les facteurs émotionnels et cognitifs, tels que les émotions et les pensées qui peuvent être associées à une activité particulière. Par exemple, le fait d'écouter de la musique peut devenir un catalyseur pour se concentrer sur une tâche difficile.
Ces catalyseurs peuvent interagir entre eux et jouer un rôle important dans la formation d'habitudes.
Il est important de comprendre les déclencheurs personnels qui peuvent conduire au grignotage afin de pouvoir les éviter ou les gérer de manière efficace.
La monotonie ou l'ennui : la routine quotidienne peut causer de la lassitude et pousser les gens à grignoter pour tromper l'ennui.
La stress : le stress peut augmenter l'appétit pour les aliments riches en sucre et en graisses.
La faim : les fringales peuvent survenir lorsque les niveaux de glucose dans le sang sont bas.
Les habitudes de socialisation : grignoter peut être un comportement associé à passer du temps avec des amis ou des collègues.
Les émotions négatives telles que la tristesse, la frustration ou la colère. Les gens peuvent grignoter pour se sentir mieux ou pour faire face à des émotions difficiles.
La publicité et les emballages attrayants pour les aliments peuvent également stimuler l'envie de grignoter.
Comment transitionner l'envie de grignoter ?
Si... j'ai envie de grignoter... Alors je...
Prévoir des activités alternatives telles que la lecture, le yoga, la méditation ou le jardinage qui peuvent offrir une distraction et une satisfaction similaires à celles que les collations apportent habituellement.
La planification des repas pour inclure des aliments nourrissants et satisfaisants. En planifiant à l'avance les repas et les collations, vous pouvez vous préparer à ne pas grignoter.
La consommation d'eau régulière peut aider à réduire la fringale et à stimuler la sensation de satiété.
La mise en place d'un système de récompenses pour les choix alimentaires sains. Par exemple, vous pourriez vous accorder une activité que vous aimez après avoir résisté à la tentation de grignoter.
La mise en place de routines alimentaires régulières pour maintenir un horaire alimentaire stable peut aider à réduire les envies de grignoter.
Il est important de se rappeler que les catalyseurs peuvent varier d'une personne à l'autre, il est donc important de trouver les catalyseurs qui fonctionnent le mieux pour vous et d'en tenir compte dans votre plan d'action pour changer vos habitudes alimentaires.
Le POUVOIR de choisir de faire autrement
Ne jamais sous-estimer l'efficacité d'une idée par sa simplicité.
En toute transparence, ça été l'un des combats les plus difficile que j'ai mené dans ma vie :
Stopper le grignotage en soirée ! Ayayaaaye quelle lutte à finir.
Aujourd'hui, je vais droit au but en te partageant tout simplement la technique d'entraînement de la volonté qui m'a été le plus utile pour déjouer le schéma de mes habitudes. Tu pourras t'y exercer.
Ça ne prend pas un Bacc+4 en nutrition pour savoir que ce n'est pas l'idéal de dévorer une boîte de biscuits Oréo couronné d'un grand verre de lait avant le dodo. Avoues tout d'même que les 2 toasts au beurre de peanuts font parti d'un grand classique de fin de soirée ?!
On l'sait que c'est pas l'idéal, mais on continue de le faire pareil parce que les conséquences sont pas "concrètement palpables"...
Mise à part quelques chaleurs la nuit, un sommeil agité et peut-être même des reflux gastriques à travers ça... mais bref... Non... rien d'assez incommodant pour résister à l'appel du garde-manger.
Le jour où j'ai choisi de changer mes habitudes de grignoteuse en série, c'est parce que j'étais vraiment convaincue qu'il n'y avait aucun avantage à entretenir ce pattern toxique à long terme. Alors j'ai mis en place ce qu'il fallait pour muscler ma volonté et changer mes habitudes.
Souvent, lorsqu'on se fixe un objectif on néglige de prévoir les obstacles.
Qu'est-ce qui t'as fait échouer sur tes engagements dans le passé ? Qu'est-ce qui te fait flancher ??
Ça m'intéresse que tu en fasses la liste puis que tu te poses sérieusement la question ; Qu'est-ce que ça va avoir comme impact pour toi si tu flanches (encore) cette fois-ci ?
Commence d'abord par développer ta capacité à t'observer. Je t'invite à prendre de la distance par rapport à tes comportements moins alignés avec les objectifs que tu t'es fixés.
Puis construis-toi une formule magique à utiliser en cas de besoin :
"Si..... Alors je..."
Presque trop simple tu te dis sûrement ! Ne pas négliger l'efficacité d'une technique à sa simplicité ; m'a dit un jour mon MentOr Martin Latulippe.
Si j'ai envie de grignoter, alors je vais prendre une marche.
Si j'ai envie de manger des chips, alors je prends une poignée de noix avec du fromage.
Si j'ai envie de boire une liqueur alors je me fais un magnifique café gras - je te transmettrai bientôt mes recettes préférées !!
Je te laisse donc cogiter sur tes obstacles et ta stratégie de remplacement...